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Une histoire, un homme, un savoir-fer

UNE HISTOIRE

L’histoire raconte que chez les Sequé, on est forgeron de génération en génération depuis 1630, date à laquelle remontent nos recherches généalogiques.

Le travail du fer se transmet donc de père en fils, depuis plusieurs siècles.

Jean-Claude est le dernier forgeron de la famille.

Marcel Sequé, dit Jacky, ne s’entend pas avec son père Joseph, réputé pour être un homme sévère et autoritaire. Le jour de ses 21 ans, le 12 Septembre 1954, Jacky quitte la maison familiale de Gibret, pour s’installer dans le village voisin à Castelnau, à Cuyon. Il avait pour toute richesse sa valise, avec son costume de dimanche, et son savoir-faire. Il dormait dans la  mai[1] jusqu’à ce qu’une voisine lui donne une table qui lui servait de lit et une chaise.

Petit-à-petit, à la sueur de son front et au son de son marteau, il a forgé sa réputation, sa clientèle et son foyer. Il se marie avec Marcelle et ils ont trois fils, Jean-Marc, Jean-Jacques et Jean-Claude.

Jacky a commencé par réparer des vélos. Puis, il a aiguisé les socs des charrues. C’est comme ça qu’il a rencontre Gérard Massein, agriculteur du village voisin de Poyartin.

Ces 2 hommes sont très vite devenus amis. Pour ceux qui les ont connus et côtoyés, il ne fait pas de doute que cette amitié est née de leur vivacité d’esprit, leur intelligence et leur créativité : ils étaient « visionnaires ».

Ensemble, ils imaginent des machines pour faciliter la vie des agriculteurs. La nuit, à l’abri des regards curieux, les deux compères bricolent, montent, essaient le fruit de leur imagination. Avant que le jour ne se lève, ils démontent tout puis vont prendre le petit déjeuner pour recommencer une nouvelle journée de travail. Tout le village, se doute qu’il se passe quelque chose, mais, même pour ceux qui viennent à l’atelier la journée, posent des questions et furètent partout, le mystère reste entier.

Puis, un beau jour, le premier « semoir de Jacky » sort de l’atelier. Ils inventent aussi « la canadienne » qui permet de labourer et de semer le blé en un seul passage. Puis, c’est la « dépouilleuse à maïs » qui sort de la forge de Cuyon.

Jacky a acheté un des premiers tracteurs et se loue d’une ferme à l’autre. Quand les tracteurs sont devenus plus nombreux, il est allé à la foire de Paris de 1968 pour acquérir la première batteuse, alors qu’il n’y en avait pas en France. Puis, quelques années plus tard, il a acheté un tracto-pelle. Mais conduire ces gros engins n’est pas le fort de Jacky. Il a donc des ouvriers spécialisés pour aller sur les chantiers. Ce qu’il aime et ce pourquoi il est doué, c’est le travail du fer. Les anciens disent encore de lui qu’il avait des doigts en or. Aujourd’hui, on trouve toujours des portails ou des portes d’entrée en ferronnerie qu’il a fabriqués.

A l’âge adulte, ses 2 fils ainés choisissent les travaux publics. Ils apprennent à conduire des tractopelles et autres engins pendant que leur père reste à la forge.



UN HOMME

Jean-Claude, lui aime le bruit du marteau sur l’enclume et chaque fois qu’il en a l’occasion, il se glisse dans la forge pour regarder son père travailler.

Un tragique jour de septembre, Jacky tombe d’une remorque en meurt quelques jours plus tard à l’âge de 53 ans.

Jean-Claude a alors 14 ans, moment de l’orientation professionnelle. Il choisi de suivre les pas de son père et d’apprendre à travailler le fer. Après un BEP et un CAP de Métallerie et structure métallique, il rejoint l’entreprise de travaux publics de ses frères et rallume la forge.

Jean-Claude semble avoir hérité des gènes de son père. Mais, petit-à-petit, l’entreprise évolue pour suivre la demande du marché, éloignant Jean-Claude de la forge.

En 2014, il suit une formation de soudure et revient à son premier métier. Et dans l’entreprise qui lui a fait confiance, il développe ses compétences et la confiance en ses capacités.


Aujourd’hui, l’histoire se répète : Jean-Claude habite la maison familiale de Cuyon. Il est lui-même papa de 3 garçons. Il a très envie de refaire vivre l’atelier de Cuyon pour travailler à sa façon, dans le respect des traditions familiales de qualité, efficience et proximité pour les gens du village et des alentours. Les années lui ont enseigné la patience, l’ingéniosité et l’amour du travail bien fait. Il est créatif et ingénieux. Il aime le travail bien fait. Son sérieux et sa minutie assure la satisfaction du client. Ceux qui ont bien connu Jacky disent qu’il est aussi doué que son père.


UN SAVOIR-FER

L’Atelier de Jean-Claude est une auto-entreprise de chaudronnerie, située à Castelnau-Chalosse, 60 carrère de Cuyon dans l’atelier existant. Ce hangar de 340m2 est fermé et équipé d’un minimum de matériel.

Elle proposerait surtout un service :

  • Aux particuliers de pièces uniques pour leur maison : portail, garde-corps, grilles de défenses, escaliers, petit mobilier, barbecue, pergola...

  • Aux sportifs : du matériel de crossfit sur mesure.

  • Aux collectivités, il peut offrir ses services pour la confection de mobilier urbain, restauration de portails, croix...,

  • Aux entreprises : création de logo, enseignes, mobilier,...

  • A tous, un service de serrurerie : en cas d’oubli de clé, ouverture de porte par les autorités...



[1]

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